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Mise en pièces de la lyre
L'Harmattan, Collection Levée d'ancre Juin 2005
71p. ; 22 x 14 cm, 11,5EUR

Disponible

Présentation

En vue d’accords nouveaux, John Cage «préparait» son piano, soit le désaccordait. C’est un peu ce que j’ai fait, ici, avec l’instrument du verbe. Opérant, non pas seulement sous l’état actuel de la langue, noir à travers les strates de siècles qui la constituent et, pour peu qu’on y prête l’oreille – ce qui est proprement le souci de la poésie – l’aggravent. Bichot définit la vie comme l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort. On pourrait dire autant de la poésie, en tant qu’elle maintient au sein de l’entropie qui la hante, et ce à toute époque, l’énergie formelle.

(H. Bauer)

«datation de l’éternité au carbone 14

dans les circonstances finales de la Péroraison quand l’éloquence poreuse communique avec

la sortie la période n’ayant plus qu’à se régler sur la Vitesse terreuse.

En manière noire de célébration du pourrissement de la situation».